Les Marquises

LES FEMMES

D'aprés Ticia ALLEN
tatouage des femmes marquisiennesLe tatouage des femmes était moins cérémoniel. Il ny avait pas, en général, de période de préparation, et aucun rituel n'était mis en place. Elles pouvaient se faire tatouer chez elles.

Quelquefois, un riche insulaire, par générosité ou par amour pour sa femme, faisait une fête en son honneur quand elle s'était fait tatouer un bracelet sur le bras ou un ornement d'oreille. Un cochon était tué et les amis des deux sexes étaient invités à le partager.
C'était l'une des seules occasions où les femmes étaient autorisées à manger de la chair de cochon. Le tatouage des femmes était plus une obligation qu'une marque dendistinction. Il y avait un certain nombre de tabous concernant le tatouage des mains, la préparation de la nourriture et sa consommation en particulier. La main droite de la femme devait être tatouée à douze ans.

Àinsi, elle pouvait aider à la préparation du poipoi. Une main non tatouée ne pouvait préparer le poi poi ou manger dans le même bol que les autres.

Le tatouage des mains des femmes était aussi nécessaire à l'onction des morts avec de l'huile de coco.

LES HOMMES

tatouages faciaux des marquises

La spirale autour des yeux est caractéristique des guerriers de l'ancien temps, les spirales Kakoata sur les joues et les hanches étaient réseruées aux chefs, tout comme les minus cules points à l'intérieur de la cheville gauche.

Les tatouages faciaux indiquaient une appartenance tribale.

Le Paheke était caractéristique de Nuku Hiva ; deux bandes horizontales étaient la marque de Hiva oa ; une bande centrale horizontale couvrant les narines était typique de Fatu Hiva.

Tricia Allen d'après W. Handy

W.LEBLANC marin sur la "Boussole"
Nuku Hiva 1942 à l945
"Quand un chef ennemi est fait prisonnier, on le dépouille de ses ornements et on reproduit ses tatouages sur un morceau de bois imitant le plus possible les formes humaines. Cette espèce de statue sert ensuite à orner une des cases".