Nouvelle-zelande

LES MAORIS

moko de nouvelle zeland

dessin de tattoo de nouvelle zelandLorsque Cook quitta tahiti à la recherche d'un hypothétique continent austral, il arriva, en octobre 1769, en vue de la Nouvelle-Zélande, qui n'avait connu le passage d'aucun Européen depuis plus d'un siècle.
Lors de son premier contact avec les autochtones, un guerrier maori fut tué. Banks examina la victime et nota dans son journal :"C'était un homme de taille moyenne, tatoué sur une joue seulement de lignes en spirales tres régulières; (...). Ce fut le premrier témoignage en langue anglaise du tatouage facial maori, le moko.

 

LES HOMMES

Le moko un tatouage uniqueLa technique employée a induit un tatouage tout en courbes. Le moko est unique en son genre : le visage des Maoris était décoré de spirales qui n'étaient pas simplement tatouées, mais également incisées pour que les cicatrices mettent en valeur le motif par le relief, àl'exception des esclaves et des basses classes, tous les hommes portaient le moko, et la plupart étaient tatoués sur d'autres endroits du corps.

Un beau tatouage facial était l'objet d'une grande fierté pour les guerriers : il les rendaient féroces à la bataille et leur permettait de séduire les femmes. La profondeur et la variété des motifs illustraient le statut et le passé de celui qui les portait.
Les dessins du moko étaient établis à partir d'une série de composantes traditionnelles, qui portaient chacune un nom. Ces éléments étaient agencés par l'artiste de manière à ce qu'aucun tatouage facial ne ressemble à un autre. Les chefs maoris étaient capables de dessiner leurs propres tatouages faciaux de mémoire, et s'en servaient comme signature.

 

LES FEMMEStatouage de bouche de nouvelle zeland

 

 

 

tatouage de femme néo zelandaiseles femmes également étaient tatouées, mais leurs tatouages n'étaient pas aussi élaborés que ceux des hommes : les lèvres étaient mises en valeur en étant couvertes d'encre bleue.

 

Le menton était également tatoué, et parfois quelques lignes ou spirales décoraient les joues et le front.

Mais si la tradition limitait le tatouage facial des femmes, celles-ci pouvaient porter des tatouages très élaborés sur le torse et les jambes.